Fiery Relationship: Understanding the Link between the Microbiome and Chronic Inflammation

L’inflammation chronique : le signe d’un microbiome déséquilibré

  • Santé intestinale

  • By Andréanne Martin, Bachelor's degree in nutrition

    Si vous ou quelqu'un que vous connaissez souffrez d'une maladie cardiaque, d'un diabète de type 2, d'une maladie intestinale inflammatoire, de la polyarthrite rhumatoïde ou même d'obésité, vous avez peut-être entendu parler d’«inflammation chronique».

    L'inflammation chronique se produit lorsque le processus inflammatoire normal de notre corps ne s'arrête pas. Si rien n'est fait, le système immunitaire commence à attaquer des tissus sains, préparant ainsi le terrain pour des maladies chroniques, comme celles mentionnées plus haut.

    Si vous vous demandez pourquoi l'inflammation devient «chronique» ou «qu'est-ce qui pousse le système immunitaire à attaquer les cellules saines», vous n'êtes pas seul. On pense que l'inflammation chronique est à l'origine de certaines maladies très graves. Maladies non seulement difficiles à traiter mais qui ont un impact énorme sur la qualité de vie. À ce titre, de plus en plus de recherches sont menées pour nous aider à mieux comprendre l'inflammation chronique. Comme pour tout ce qui concerne le système immunitaire, se tourner vers les intestins et le rôle de notre microbiome intestinal est un bon point de départ.


    Qu’est-ce que l’inflammation?

    L'inflammation est la réponse immédiate de l'organisme à une lésion de ses tissus et de ses cellules et est causée par des agents pathogènes, des stimuli dangereux ou une blessure quelconque1. Malgré la présence de symptômes physiques désagréables (douleur, rougeur, perte des fonctions normales des cellules touchées), l'inflammation peut parfois être essentielle, puisqu’elle permet aux plaies et aux infections de guérir.

    L’inflammation se présente sous forme aiguë ou chronique. Selon le cas, le processus et les molécules immunitaires impliquées ne sont pas les mêmes. On remarque par exemple des taux élevés de médiateurs pro-inflammatoires, tels que le facteur de nécrose tumorale (TNF-a), l'interleukine-6 (IL-6) et la protéine C-réactive (CPR), malgré l'absence d'infection aiguë2.

    Si l’on se penche sur les maladies liées à l’inflammation chronique (maladies cardiovasculaires, maladies inflammatoires de l’intestin, diabète de type 2, polyarthrite rhumatoïde, etc.), une tendance intéressante se dégage: ces mêmes maladies sont également liées à la dysbiose intestinale2.


    Le microbiome et l’inflammation chronique

    De par la capacité du microbiome à interagir le système immunitaire, nous avons de bonnes raisons de croire que ce dernier pourrait contribuer à diminuer l’inflammation chronique et limiter l’apparition des maladies inflammatoires chroniques.

    Des recherches récentes ont mis en évidence qu’une perte de diversité au niveau du microbiome intestinal, en particulier lorsque nous vieillissons, contribue potentiellement à l'inflammation chronique. On pense que les modifications du microbiome intestinal liées à l'âge sont entre autres dues à l'utilisation d'antibiotiques, à un «régime alimentaire occidental» (riche en gras et en sucre) et à une diminution de l'apport nutritionnel, pouvant contribuer à la perte de bactéries bénéfiques dans nos intestins, accentuant à son tour l'activation chronique du système immunitaire.

    Lorsque les populations de bactéries bénéfiques diminuent dans l’intestin, les bactéries potentiellement pathogènes gagnent du terrain. Lorsque ces dernières meurent, elles libèrent des molécules appelées endotoxines (lypopolysaccharides), connues pour leur action pro-inflammatoire3.

    Une autre théorie reliant notre microbiome intestinal à l'inflammation chronique est le rôle que joue la perméabilité intestinale dans la circulation des molécules de protéines, des toxines et des agents pathogènes non digérés, entraînant une réponse immunitaire.

    Bien que la théorie de l'intestin perméable nécessite plus de recherches pour être pleinement comprise, nous comprenons l'anatomie de notre intestin. Une mince couche de mucus protège nos cellules épithéliales (c.-à-d. les cellules qui tapissent notre intestin) des composés et des bactéries qui causent l'inflammation4. Bien que le microbiote qui recouvre notre tractus gastro-intestinal n'agisse pas en tant que barrière intestinale en soi, il joue un rôle essentiel dans le contrôle de sa capacité à fonctionner correctement et constitue un régulateur central de la fonctionnalité des cellules épithéliales.


    Le lien entre votre nutrition et la santé de vos bactéries intestinales

    La qualité de votre régime alimentaire a un impact majeur dans la structure de votre microbiote. Par exemple, une alimentation riche en protéines animales et pauvre en fibres diminue les populations de Bifidobactéries et est en association avec une augmentation des processus inflammatoires.

    À l’inverse, une alimentation de type méditerranéen corrèle avec des niveaux plus élevés d’acides gras à courte chaîne, un métabolite bénéfique produit par les microorganismes. Ces acides gras ont plusieurs effets positifs dont celui de contribuer à l’épaississement de la muqueuse intestinale, laissant moins de lypopolysaccharides et agents pathogènes pénétrer dans la circulation sanguine.

    En plus des fibres et des polyphénols que l’on retrouve dans certains fruits et légumes colorés, les probiotiques sont un allié de taille. On en retrouve à l’état naturel dans certains aliments fermentés ou sous forme de suppléments. Le choix d’un probiotique doit se baser sur les souches utilisées, la quantité (plus de 10 milliards d’UFC) et l’état des bactéries consommées (vivantes). Elles doivent enfin avoir une bonne résistance à l’acidité gastrique ou être regroupées dans des capsules entérosolubles.

    Les souches utilisées dans les probiotiques Bio-K+ travaillent en synergie entre elles et avec les bactéries déjà présentes dans notre tube digestif. Les probiotiques Bio-K+ à boire combinent les avantages d’un probiotique et d’un aliment fermenté, permettant de rétablir l’équilibre du microbiote. Le tout combiné à une alimentation riche en fibres et limitée en gras saturés, les résultats seront encore plus surprenants lorsqu’il est question de prévention de l’inflammation chronique, du maintien ou voire même de l’amélioration de la santé globale.

    Si vous avez des questions sur le microbiome et la santé intestinale, faites-nous en part dans les commentaires ci-bas. Pour plus d'inspirations santé, joignez-vous à notre communauté. Pour faire le plein de Bio-K+, cliquez ici. Communiquez avec nous ou suivez-nous sur Facebook et Instagram.

    Références

    1. Instituts de recherche en santé du Canada. Inflammation et maladies chroniques – phase 1. Date de modification : 2020-01-27

    2. Buford. 2017. Trust your gut: the gut microbiome in age-related inflammation, health, and disease. Buford Microbiome. 5:80

    3. Belkaid and Hand. 2014. Role of the microbiota in immunity and inflammation. Cell.157(1):121-41

    4. Desai et al. 2016. A dietary fiber-deprived gut microbiota degrades the colonic mucus barrier and enhances pathogen susceptibility. Cell. 167(5): 1339–1353.e21.


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    Andréanne Martin Bachelor's degree in nutrition
    About the author

    Au service de la santé des leaders, Andréanne Martin est une bachelière qui carbure aux projets qui lui permettent de valoriser les saines habitudes de vie dans le but d’aider le plus de gens possible à se sentir mieux.

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